1. |
Saint-Valentin
01:25
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Peux-tu lire les présages qui baignent dans les sillons d’une main
La même qui a irrigué le champ du sang de nos congénères
Miséricorde, données non-quantifiables
Le goût de l’écarlate a ravivé l’incarnat
Dans vos lunettes je ressentais le vertige
Les miettes d’un souvenir sous pellicule
Quelques bouteilles la recherche du prestige
Un enfant qui tourne tout au ridicule
Je lève mon verre au gars qui a changé l’eau en vin
Il pourrait mettre de l’eau dans le sien
On se débrouille pas si mal mon prince, mais quand le jardin des autres fane
Idoine est la flamme qui quelque part se pavane
T’étais dans mon rêve encore
Une chance que je rêve encore
Toute qu’une Saint-Valentin pour un saint-laurentien
Qui sait pas vraiment c’qui aime encore
S’emparer des contrées lointaines
Suintant l’instinct qu’attise le parfum
Me, myself and I on vit sans lendemain
Combler le ravin pour vous rejoindre de l’autre côté
Y a pas quatre chemins par où passer
Mais malgré tout ça reste un labyrinthe
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2. |
Arobas
03:37
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Cours pas aux alentours de la piscine
Confo le Goncourt sous le matelas d’or en pyrite
Viens à ma rescousse j’suis à cours d’accessoires empiriques
Viens à ma rescousse j’suis à cours d’accessoires empiriques
Pars vite et reviens tard un soupçon d’un brin d’aveu
Ta bouche est une arme à feu
Reviens et jamais ne pars
Tu reconnais l’arobas
Une parodie d’abribus
Le regard au pied du mur
Un nouveau mauvais départ
La couronne de la discorde
Égarés comme Belzébuth
Les murs et les catapultes
Les ennemis et les renforts
Les rues vides le cinéma de notre exode
Avant, toujours, avant qu’on implose
Tes yeux sont des gyrophares
Qui guident et qui persécutent
L’addition est servitude
Des lunettes en arrosoir
Mon méridien d’Sud au Nord
Est constellé d’herbe à puces
Les messages s’accumulent
Après le «bip» sonore
Ces murs me semblent étanches
Y a pas d’quoi ensemencer
Prend ta marche de santé
Vers le saut de l’ange
On était bien c’était tranquille
Le passé venait de se passer
On fixait droit dans le nombril
À l’abri de nous-mêmes
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3. |
Rouge Cardinal
02:10
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À dormir debout étendu à la verticale
Bonhomme sourire autocollant dans mon cahier de route
Marathon de la rétrospective ultime vernissage
Saisir l’insaisissable, like hallelujah
Rouge cardinal est ma passion des plus cannibales
Show me the move comment tu péristaltes
Inévitable un peu comme l’amour et ses gouttes de pluie
Valse des étourdis des barracudas
Sit down Thomas, I’ma show it to ya
Si y faut goûter pour y croire
Good night Cola, Koré, Kouros, collés, collés
Rêve jusqu’à ce qu'il soit temps de boire
Maudit que je suis blessed 360 degrés sons et images
Même si on trotte sur le globe yink le temps de casser la croûte
On est tous les bests à le faire dans le cœur des nôtres
Jusqu’à ce que banqueroute frappe Casanova
Philosophie pèlerinage manifeste en cotes d’écoute
Déployer ses ailes sachant qu’y a pas de pistes d’atterrissage
Le Saint-Père s’en fout qu’y manque un joueur sur son baby-foot
Épargne-nous ta ratatouille, ton mea culpa
Rouge cardinal est ma passion des plus cannibales
Show me the move comment tu péristaltes
Inévitable un peu comme l’amour et ses gouttes de pluie
Valse des étourdis des barracudas
Wop mon homme les pieds dans cafétéria
Voue le culte à celui qui change l’eau en Coca-Cola
Qu’on donne une épée à notre Perceval
Ça se passe drette devant nos portes we better testify yeh
À vos armes soldats braquez vos cerfs-volants
Avant que s’enflamme le pentapole
Pis qui brûle cel’à le xénobiotique
Nous sommes les enfants d’un seul continent
Spirale Samsara tellement exfoliante
La planète n’a plus que la peau sur les os
Spirale sèche salade sous le mascara
Appose le sparadrap de l’indolence
Prie pour que la nuit nous porte conseil
Qu’un jour on rembourse toutes les portes défoncées
À force de penser que c’est loin demain
J’ai toute la vie drôle de concept
Si j’ai un conseil c’est de fuir les consignes
Est-ce qu’on peut se faire confiance au-delà des complices
Plus ou moins
Rouge cardinal est ma passion des plus cannibales
Show me the move comment tu péristaltes
Inévitable un peu comme l’amour et ses gouttes de pluie
Valse des étourdis des barracudas
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4. |
Coryphée
01:53
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Tu contemples le trône en lauriers
Seulement quelques gouttes pas de mer à boire
Le spectre l’ozone qui nous horripile
Ça commence à être long, long, longtemps
Ça a d’l’air qu’il faut qu’on opère qu’on sangle nos tripes
Y a de la levure qui veut réclamer son pain
Sois le somnifère, sois la vitamine
Que le poison n’ait pas ruisselé en vain
Cours au guet-apens à toutes les heures tapantes
Parti sur une pétarade mes yeux en cascatelles
Sois mon détaillant dans l’ombre Seroquel
Souffle des bulles d’ouragan dans les nuits affamantes
Le fantasme accablant d’un macchabée exquis
Dénudé de son prestige, presqu’île
Un soir accaparant rescapé de l’exil
Du carburant imbibé plein le textile
Convertis la main qui porte l’épée
Ton front est sain de fleurons glorieux
Tes pensées prennent envol à flanc de parapet
Comme s’effacent tranquillement soucis de saut périlleux
Les confettis l’extase pour le coryphée
Dansent le quadrille du «Ils vécurent heureux»
Venus dans ce monde tout ébouriffés
Nos cheveux devenus longs, longs comme le temps
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5. |
Carthage
03:00
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J’ai hâte de voir mon prochain vaccin de sérotonine
La science la magie c’pas mal mêlé lately
L’apesanteur trampoline cosmopolite me glisse
Le mot de faire de moi je ne sais quoi c’t’assez
Virevolte comme le flacon d’alcool
Qui se dépose sur ses beaux jours
Le champ sera ensemencé quand t’auras le belly plein
C’est vrai j’y pense ces temps-ci
Confond l’avenir et le passé
Exhume les dossiers candides
Biffés de dynamite
Still cette envie de vomir
Mais pas celle de m’enlever la vie
Châtier mes heures de sommeil
Creux sous les pyramides
Je veux plus du feeling d’être à la même place, à la même date
Record sédatif forcé d’admettre qu’on célèbre jusqu’au prochain payback
Playback quand on résorbe ceux qu’on aime
Récolte ce qu’on plante à mitaine quitte à se rendre complètement fou
Je veux commettre l’insolence
Prends les rennes et commande
Tous mes souhaits s’échauffent
Dans le vent frissonnant
Cours toujours plus vite
Autour de toi-même
Sans jamais trouver ta queue, la cure
Un meuble entre quatre murs
Sûr de tomber dans l’excès du sachet sans qu’ça se sache
Écraser le cafard, les cendres de Carthage
I’m on my way home
Ou ce que j’ai trouvé d’assez semblable
Ma propre maison
Comme chacun de nos symptômes
Coulés dans le béton
Admirer le bain de sang
En gardant la tête haute
Témoins de la nécrose
Le plus perfide des instincts
Dissuadés d’être escrocs
Nos lèvres comme du velcro
Maman dit aweille dont
Joue moi pas les crécelles
Mon coeur a ses raisons
Et de meilleurs saisons
Le père dans les décombres
Flotte parmi les séquelles
S’il te plaît reviens donc
Offre-moi le biberon
Fais dodo petit de maman
Dodo petit de maman
Si tu ne fais pas dodo
Le crabe va te manger
Si tu ne fais pas dodo
Le crabe va te manger
Comme condamné
Comme pas emballé pentoute
Par la mutation du corps qui porte les pantoufles
J’ai un travail, c’est mon métier j’mets déjà les temps doubles
J’retiens la puff même quand j’me retrouve à bout de souffle
T’as beau dire qu’il fait soleil
Ç'en prend plus pour m’impressionner
J’arrive d’un sous-sol sans lumière
Où on rêve en expressionniste
Des fois j’me demande c’est quoi la vie
J’me dis qu’suis passé tout drette
Quand j’étais plongeur dépressif
Roi du royaume des couvertes
Plus que j’m’éloigne de la poussette
Plus que j’ai peur d’être tout seul
Quand que j’feel coussi-coussa
Quand je me réfuge dans l’acouphène
Mais comme le petit Poucet
Je regarde le champ des possibles
Pis y est pas question d’abandonner le navire
Quitte à devenir complètement fou
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6. |
Chaga (ft. Jamaz)
03:18
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Pis ça repart de même
Peux-tu m’indiquer le jour de la semaine
Dans ma fête foraine
Dans mon, dans mon abdomen
Je vois le cycle s’affranchir
Un autre fish dans la vague
Au plaisir, au revoir
J’ai serré la main du vampire
Que le meilleur plonge dans le verre d’eau
Qu’on nomme une ville au nom du père
Je veux mieux feeler, je veux mieux faire
Je veux mettre un bum dans le berceau
Tout mon love dans un thermos
Toute ma jeunesse dans les vapes
Le barde a planté un arbre
Informe donc le camelot
Qu’on récolte la cagnotte
S’empresse le caillot d’éffriter nos écailles
C’est marqué au fer chaud brise intarissable
Jeune Démétan from the cradle à l’épave
L’étoile filante croule en silence
Confirmé contre toute médisance
Autoproclamé le g.o.a.t.
Voir le wolf qui le host dans son belly
50 000 ans de conflits interminables
Frappé par le non-sens sur le bord de la piste cyclable
Filtre au recyclage, les idées prises pour acquis
Le bélier sauve le garçon
Les yeux bouffis dans les terpènes
Je suis de l’internet, je suis sempiternel
Cherche pas pour l’interlude
Anathème à perpet, amateur éternel
J’ai serré la main du vampire
Que le meilleur plonge dans le verre d’eau
Qu’on nomme une ville au nom du père
Je veux mieux feeler, je veux mieux faire
Je veux mettre un bum dans le berceau
Tout mon love dans un thermos
Toute ma jeunesse dans les vapes
Le barde a planté un arbre
J’ai serré la main du démon
Je cherche le biff, cherche le soleil dans la pénombre
Parle aux vices dis-leurs d’arrêter de me porter l’oeil
J’ai perdu collègues sur ma route c’est vrai
Pas peur des commères, peur de mes tendances et de mes doutes
Dans la posture
Fierté
Porte liberté sur le torse
Face à l’imposture
Je parle en morse gros j’utilise des codes
J’entends les petits reufs qui déconnent
Je vide des cônes comme jamais suit la tendance fuit les codes
Tant que mes forces durent
Je décris ma ive je m’enfuis des sorts
Train de vie obscur
Je brûle le mic je me couche et puis je décolle
Déréglé
À croire qu’on sait plus comment
Prendre soin de nos sseufs train de vie acide va falloir de l’édulcorant
Si je me brûle à mort que je me démonte
Je pourrais p’t’être quitter la pénombre
Chope une flamme, crame le vrai monde
Pleure la tragédie de ce crédo
Si tu montes à bord
Que tu me démontres
Que y a un moyen de déporter l’ombre
Montre-le
Montre-le-moi
J’ai besoin d’une issue besoin d’un créneau
J’ai les
Yeux comme vissés sur le taff
Je suis obsédé
Fournir les résultats ou sinon c’est dead
J’ai vidé le filon sévère
prends le temps de le recharger avant que ça finisse en tâches sur mon CV
J’ai serré la main du vampire
Que le meilleur plonge dans le verre d’eau
Qu’on nomme une ville au nom du père
Je veux mieux feeler, je veux mieux faire
Je veux mettre un bum dans le berceau
Tout mon love dans un thermos
Toute ma jeunesse dans les vapes
Le barde a planté un arbre
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7. |
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Je cours après mes envies sur la terre mère
Je cours après les ennuis je les enterre merde
On se disait je t’aime rien que par intérimaire
Aujourd’hui je suis en vie demain c’est derrière
Déplois le virus, act like you mean it
Oublie le bitume, j’en ai plein les sinus
Take me as far away
Où tous les mots se conjuguent
Sans l’accord d’un consul
De retour au mois de mai
L’humeur est bordélique
Droit dans le cristallin
Le goût de la brise la mer
Looking for piece of mind
J’ai nourri mon coeur à même
Mes espoirs de corde à linge
Toujours cette peur la même
Que fanent les fleurs demain
Give me a minute on enlève les menottes
Y a blocage sinon
On n’veut pas de cage dans le mind
(Pas d’) Pas d’cage dans le mind
Monte plus haut monte plus haut
Enjoy a sunny day
Hangover ciel d’été
On se branche au soluté
Give me a minute on enlève les menottes
Y a blocage sinon
On n’veut pas de cage dans le mind
(Pas d’) Pas d’cage dans le mind
Monte plus haut monte plus haut
Enjoy a sunny day
Hangover ciel d’été
Good good c’est ça l’idée
C’est plus les mêmes pensées
Plus les mêmes pensées
Plus les mêmes pouls
Sur quel pied danser?
Je donne du love demande pas quand c’est
Je suis pas toujours dispo pour pallier le manque
J’entends les doutes quand tu parles de moi
Seul dans la ville sous les monuments
C’est plus les mêmes dangers
Plus les mêmes chances t’sais
Plus les mêmes coûts
Plus les mêmes chantiers
Deter c’est le minimum, trancher
Je suis pas toujours dispo pour pallier le manque
Je suis pas toujours dispo
Je rame c’est sévère
Brasse la marée faut que les vagues se créent
Passe le sérum
Ce soir j’ai besoin d’oublier toutes les folies qui se trament de près
Je rame c’est sévère
Pris dans des schémas des erreurs qui me sourient qui me narguent de près
Je taff ça s’élève, je taff ça s’élève
Give me a minute on enlève les menottes
Y a blocage sinon
On n’veut pas de cage dans le mind
(Pas d’) Pas d’cage dans le mind
Monte plus haut monte plus haut
Enjoy a sunny day
Hangover ciel d’été
On se branche au soluté
Give me a minute on enlève les menottes
Y a blocage sinon
On n’veut pas de cage dans le mind
(Pas d’) Pas d’cage dans le mind
Monte plus haut monte plus haut
Enjoy a sunny day
Hangover ciel d’été
Good good c’est ça l’idée
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8. |
6446
02:41
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Sourire aux lèvres malgré les bouchées amères
Hâte qu’on éteigne le soleil
Mensonge épais comme la nuit des temps les hautes herbes
Ce que je ferais pas pour du sommeil
À trois sur le backseat des rêves plein la Tercel
Le temps est imparti le souvenir de l’envers des persiennes
Rien de parfait, rien de gratuit
On peut le prendre avec grain de sel
On peut le prendre de plein fouet
Empiettons ensemble sur notre amour enchevêtré
Dans le béton conviction d’entêté
Pieds en l’air les caisses encaissées
En principe nos peurs coïncident
La salive et le sang mêlés
La clé ne connaît qu’une seule serrure
Cherche la bonne pointure à chausser
Tu seras le feu et je serai ton écorce
Attenter au prétendu roi des bécosses
En un rien je m’emporte
Je pourrais glisser, je pourrais perdre l'adhérence
Mais la nuit me console aujourd’hui
Que le moins pire l’emporte qu’on puisse s’agenouiller prêter allégeance
Condamnés sans preuves à l’appui
Tu seras le feu et je serai ton écorce
Attenter au prétendu roi des bécosses
On perle, enflammés
On fera l’amour puisque dernière chose sur laquelle s’entendre
On fera les feux follets, à la mort comme à la folie
Sous une pluie incandescente
Tu seras le feu et je serai ton écorce
Attenter au prétendu roi des bécosses
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9. |
Moitié-plein
03:15
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|||
On a beau se cacher derrière les astres et les écrans
Jurer sur la vie de nos mères
P’tite heure du matin vidé d’amour dans un remontant
Quelques bidous pour la sainte paix et le sunshine
On est dû pour le faire mon frère
But I won’t loose my feet again
Désespéré comme Kierkegaard
Je me sens petit
Je me sens con
Je me sens polyvalent
J’ai mes deux couilles dans mes mains
J’chu pas mal ambivalent
Pousse les haricots les verts
Ceux qui percent le plafond
Fais de la peine au petit Lucifer
Quand s’accumulent les saisons
Je finirai par repeindre
Funèbre en béchamel
Virer le monde à l’envers
Ça vaut encore la peine
Avant que tout s’éteigne
Dans le regard du peintre
Son corps parmi les siens
À dos de corde à linge
Prie pour que le parchemin
Puisse un jour parvenir
Que tous les arlequins
Aient leur partie du pain
Je pèse sur les pédales sans regarder
Quand la mer monte
Ça peut finir en guerre navale
Comme ça peut finir en carnaval
Le coeur soumis à l’esclavage
Dis-moi que la tempête
Est vraiment restreinte au verre d’eau
Qu’on laissera pas grandir le monstre dans le berceau
Vois-tu la gangrène sur l’arc-en-ciel
Dans le cyclone ?
Peut-on se délivrer de notre propre symptôme
J’entrevois des tons de gris quand je perd les commandes
Pourquoi j’dois m’attendre au pire when I’m falling in love
Cette étrange envie de vivre elle en fait des dégâts
Quelques promesses dans le vide ont tari les couleurs
T’es tellement beau quand tu planes sur ton tapis volant
Qui est-ce qui va tenir ma main pendant l’Armageddon
J’étais plutôt indécis j’retrouvais plus le Nord
Toujours plus envie de tiser que de faire mes devoirs
Toutes ces choses ont un prix
Calculé au poids des remords
J’essaie d’rajuster le tir
Des amis m'ont fait voir
Qui avait quelque chose de mieux
Que j’voyais pas dans mon miroir
Qu’on est jamais vraiment seul
Même quand on pleure dans le noir
Quelques bidous pour la sainte paix
Et le sunshine
On est dû pour le faire mon frère
But I won’t loose my feet again
Désespéré comme Kierkegaard
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10. |
Sunny Delight
03:54
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Peu importe la géométrie dans laquelle baigne le sable
Qu’il soit tard aussi noir que les choses pour lesquelles faire de l’effort
Avec ou sans boussole ça se fait sans ressources jamais sans recoudre
Ça se fait sans le sous sans dessus dessous
À couper le souffle
On se boit sans le sucre
Nos corps sont un pavillon d’or
Incendie le parachute
Décrypte la tablature
J’ai sauté dans le viaduc
Au réveil t’es encore là
Ta ligne de fuite
Est pas non plus parfumée à l’eau de cologne
Fossiliser l’empreinte
Avant de flex à l’anglaise
J’sais toujours pas qui je suis
Entre le Soleil et la pluie
Je me rappelle de l’an 16
We be riding downtown
Toi les perles et l’encens
Que la peinture transcende
Je voudrais vivre
100 ans encore
Sans foi ni loi
Rembobine la
Ta peau d’ivoire
Que les 7 nains entendent
Réveille-moi de l’automne
La seconde d’avant toujours périmée
Dans mon corps qui déborde de son périmètre
Tire la chevillette et la bobinette
I'mma fucking light it up like dynamite
Lumière vitamine d’un Sunny delight
J’ai envie de boire d’essayer de te peindre
J’ai envie d’oublier que j’ai envie de renaître
Si c’est dans une autre vie I guess see you there
C’est ben beau d’décorer ton étagère
Mais si c’est pour faire fi de la poussière
Y'est temps de passer à prochaine crémaillère
Une étoile filante en ciel montréalais
J’ouvre la boîte de Pandore
Question de brasser les pendules
J’espère bien qu'on trouvera les mots
Pour sauver le bonhomme pendu
Ce soir mon ennui sent encore la bière d’hier
Le chat est parti avec ma langue et je ne pleure plus ne pleure plus
La guerre et l’amour se ramassent à la cuillère misère
Je cherche à tâton, mais le refuge ne s’y trouve plus je ne trouve plus refuge
Rivé mes yeux sur l’horizon
Maintenant tout est palpable
Combien de temps j’couvrai le tison
Sous mon gilet pare-balles
Vulnérable carcasse
On and on, gré des saisons
Philosophie toujours raison
Pas b’soin d’gilet d’sauvetage
Y'a une clé à toute prison
Mais l’amour c'pas achetable
Je respecte tous les temps de cuisson
Pourtant bonheur instable
J’y aurai mis du coeur
Les mains propres et les mains sales
Pour tracer les lignes du dessin qui le rendent incalcables
À couper le souffle
|
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11. |
Constellation
02:58
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|||
Il s’est réveillé dans le tort
Serré dans le temps
À déguster le danger
Y a dit c’est vrai qu’il vente fort
Cerbère, le Minotaure
N’importe quoi tant que le trésor est scellé
La goutte fait tomber l'amphore
Mon souffle est court
J’ai jeté les gants blancs
Assis, contemplé les éléments
Sans contenter l’appétit grandissant
Tout de ce monde est dépaysant
Imma live my life
Quitte à la donner aux autres
Mais si tu dive with me my love
Si tu la vois aussi la constellation
Il s’est assoupi dans le fjord
Libre comme un phoque
Maudit comme Kafka
On n’a pas retrouvé son corps
Il s’est endormi dans le char
Les années passent
Mais l’équipe n’a pas changée
Y a du fermer ses yeux pour le voir
Cours vite nu pieds chaussée bouillante
Stupéfait l’épouvantail
Au pif, bouillabaisse écumante
Succulente flamme de paille
Il s’est réveillé au bar pour prendre l’air
Dénouer quelques kilopascals, boucaner sur un nénuphar
Il s’est isolé dans le noir, à marée basse
Mais sa main je n’l’ai pas lâchée
Dis-moi quel est le mot de passe
À l’infini, à l’écart
À la folie, à la mort
Redécorer l’enseigne
Qu’on éteigne les lanternes
Par-dessus les remparts
Analogue à la fanfare
On peut s’aimer pour le temps d’un verre
On peut s’aimer à tous temps de verbes
On peut p’t’être
Juste s’abonner au câble
Prendre l’air, tuer quelques kilopascals
Un aurevoir d’aéroport
Une photo qu’on encadre
Le coroner a dit qu’il ne s’est pas manqué
Le début d’une nouvelle histoire
Je tiens ce qu’il me reste d’intangible
Comme la pelle qui efface mes souvenirs
Mais oui c’est vrai qu’il vente fort
Oui c’est vrai que c’est tentant
Assis-là, posé, candide
Sur le sable soi-disant essentiel
Oui c’est vrai qu’ça frappe fort
Une raison de plus de s’y baigner ensemble
C’t’à propos de l’amour et de son maniement
De s’octroyer les chances de dire ça va bien
Pareillement
À vrai dire je vous aime
Et les mots me manquent
Et j’ai peu de temps
Peur d'effleurer l’ensemble
Sans élire résidence
Mais si tu dive with me my love
Si tu la vois aussi la constellation
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